Recevoir est un acte d’amour : apprendre à ouvrir son cœur à l’abondance
- Laetitia REDEL

- 29 sept.
- 8 min de lecture
Apprenez pourquoi recevoir est un acte d’amour. Philosophie, neurosciences, spiritualité et méthode Succès Infini™ pour ouvrir votre cœur à l’abondance. Cet article de blog est une transcription de mon épisode de Podcast Espace d'Allégresse : Recevoir est un acte d'amour. Pour l'écouter en entier c'est par ici !
Dans notre société, on valorise beaucoup le fait de donner, d’agir, de produire. Recevoir, en revanche, est souvent perçu comme une faiblesse, une passivité, voire de l’égoïsme. Et pourtant… recevoir pleinement – un cadeau, une aide, un compliment, ou même la vie elle-même – c’est ouvrir la porte à une relation plus juste, plus équilibrée, plus aimante.
Pourquoi recevoir est si difficile dans notre société ?

Nous avons grandi dans une culture où donner est valorisé, mais recevoir reste souvent mal perçu. On l’associe à de la faiblesse ou de la dépendance. Pourtant, recevoir est un acte d’amour. C’est reconnaître la valeur de l’autre, mais aussi sa propre dignité.
Apprendre à recevoir, c’est rétablir l’équilibre entre donner et accueillir. C’est une posture d’humilité, de confiance et de reliance.
Recevoir : un principe universel
De la Grèce antique aux cérémonies de potlatch des peuples autochtones, refuser de recevoir a toujours été vu comme un rejet de la relation. Recevoir, au contraire, c’est nourrir le lien. C’est dire « oui » à la main tendue.
Le sociologue Marcel Mauss, dans son célèbre Essai sur le don publié en 1925, a montré que dans toutes les cultures traditionnelles, le don est bien plus qu’un simple échange matériel. C’est un acte social, mais aussi spirituel. Il engage l’honneur, la dignité, le lien entre les êtres. Et pour que ce lien soit vivant, il faut trois mouvements : donner, recevoir et rendre.
Prenons l’exemple du potlatch chez les peuples autochtones de la côte nord-ouest de l’Amérique.Ces grandes cérémonies consistaient à offrir publiquement des biens, parfois même jusqu’à la démesure.
Mais le plus important n’était pas le don en lui-même.C’était le fait que l’autre accepte de recevoir, et qu’un jour, il rende à son tour, créant ainsi un cercle vivant de reconnaissance et de réciprocité.
Refuser de recevoir un don dans ce contexte aurait été vécu comme une insulte, une négation de la relation.
On retrouve la même idée dans l’hospitalité antique.
Chez les Grecs, recevoir un étranger n’était pas un acte anodin : c’était une obligation sacrée, placée sous la protection de Zeus Xenios, le dieu de l’hospitalité.
Celui qui refusait de recevoir l’étranger manquait non seulement à la coutume, mais aussi à la justice divine.
Recevoir devenait un devoir spirituel, une manière de reconnaître la présence du divin en l’autre.
Dans d’autres sociétés traditionnelles, comme en Polynésie, les cadeaux rituels ne pouvaient jamais être refusés. Accepter, c’était honorer l’autre. Refuser, c’était rompre l’alliance, se couper du groupe.
Et c’est exactement ce que Mauss souligne : recevoir est aussi essentiel que donner. Recevoir, c’est dire “oui” à la relation. C’est reconnaître la main tendue. Et refuser de recevoir peut être perçu comme un rejet, une violence.
Le philosophe Emmanuel Levinas a prolongé cette idée .Pour lui, toute éthique véritable se joue dans la relation à l’Autre. Recevoir, c’est accepter notre vulnérabilité. C’est reconnaître que nous avons besoin des autres pour exister pleinement. C’est aussi accepter de recevoir quelque chose qui nous dépasse, un don qui vient d’ailleurs et que nous ne pourrions pas produire seuls.
Les stoïciens, eux aussi, avaient perçu cette dimension. Sénèque, dans De Beneficiis – Des Bienfaits – disait que recevoir un bienfait n’est pas une faiblesse. C’est au contraire un honneur, un signe de reconnaissance mutuelle. Un don reçu, selon lui, doit être accueilli avec dignité et gratitude, car il honore à la fois celui qui donne… et celui qui reçoit.
Autrement dit, recevoir n’est pas une passivité. Recevoir est un acte actif, un acte conscient. C’est reconnaître la valeur de l’autre, sa générosité, mais aussi… reconnaître sa propre valeur. Parce que recevoir pleinement demande une chose très difficile : croire qu’on est digne de recevoir.
Et peut-être que recevoir est même plus exigeant que donner. Donner, parfois, nous place en position de contrôle, presque de supériorité. Recevoir, au contraire, demande de s’ouvrir, de lâcher les armes, de se laisser toucher. Recevoir, c’est entrer dans le mystère de l’interdépendance. C’est accepter que nous avons besoin les uns des autres, et que dans ce besoin partagé, circule l’amour.
Recevoir, c’est honorer le don et l’alliance.
Recevoir comme ouverture spirituelle
Dans l’Évangile, Jésus dit : “Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira.” (Matthieu 7:7).Ces mots sont très connus… mais que signifient-ils vraiment ?
On pourrait les lire de manière littérale, comme une promesse magique : “si tu demandes, tu obtiendras toujours ce que tu veux.” Mais si on les prend de manière spirituelle, c’est beaucoup plus profond. Ce que Jésus enseigne, c’est une attitude intérieure. Il nous invite à entrer dans un rapport vivant avec Dieu, ou avec la Source. Demander, ce n’est pas exiger. Demander, c’est ouvrir le cœur, reconnaître que nous ne sommes pas seuls, que nous faisons partie d’un lien plus vaste.
Et cette idée, on la retrouve dans toutes les grandes traditions spirituelles.
Dans la mystique soufie, Rûmî écrit : “Sois comme une coupe, vide-toi pour être rempli.” Pour lui, recevoir ne vient pas du fait d’accumuler, mais du fait de se vider. Recevoir l’amour divin, c’est accepter de ne plus contrôler, c’est se rendre disponible, comme une coupe vide prête à accueillir l’eau de vie. C’est un abandon, mais pas une passivité : c’est une disponibilité active, un consentement à être rempli par quelque chose qui nous dépasse.
Dans la Kabbale, la sagesse mystique juive, le mot Kabbalah lui-même signifie “réception”. Recevoir ici n’est pas un acte passif. C’est une discipline intérieure. Recevoir la lumière divine, c’est collaborer avec le flux créateur. Les kabbalistes disent que l’âme humaine est comme un réceptacle destiné à recevoir cette lumière. Mais si ce réceptacle est fermé par la peur ou l’orgueil, la lumière ne circule plus. Recevoir, dans ce cadre, c’est donc participer consciemment à l’œuvre de la Création.
Dans le bouddhisme, c’est encore une autre perspective. La pleine conscience nous apprend à recevoir l’instant présent tel qu’il est. Sans le juger, sans le repousser, sans chercher à le modifier. Recevoir ici, c’est accueillir ce qui est. Un souffle, une sensation, une émotion, une pensée. Et dans cet accueil radical, il y a une libération : celle de ne plus se battre contre ce qui est déjà là. Recevoir devient une porte vers la paix intérieure.
On pourrait aussi évoquer l’hindouisme, où l’attitude de bhakti, la dévotion, consiste à recevoir la grâce divine en s’ouvrant, en se livrant au mystère de l’Amour. Ou encore le taoïsme, qui nous invite à recevoir le Tao en laissant les choses suivre leur cours naturel, dans le wu wei, l’action sans effort.
Toutes ces traditions convergent vers une même vérité :Recevoir n’est pas de la passivité. Recevoir est une posture spirituelle. C’est une ouverture, un abandon confiant, un consentement au mystère de la vie. Recevoir, spirituellement, c’est dire : “Je fais confiance. Je m’abandonne à plus grand que moi. Je suis disponible.”
C’est une posture de foi, d’humilité et de disponibilité. Et c’est depuis cet espace-là que “demande et tu recevras” prend tout son sens.
Neurosciences : recevoir active les circuits de l’amour

La science, elle aussi, nous éclaire sur ce mystère du recevoir. Elle nous montre très clairement la différence entre demander dans le manque et demander dans la vérité.
Quand nous demandons dans le manque, notre système nerveux bascule dans un mode de survie. C’est l’amygdale, le centre de l’alerte et de la peur, qui s’active. Le corps libère alors du cortisol, l’hormone du stress. Résultat : notre vision du monde se rétrécit. Nous voyons surtout ce qui manque, ce qui est dangereux, ce qui n’est pas encore là. Nous sommes comme enfermés dans un tunnel où seules les menaces paraissent visibles.
À l’inverse, quand nous demandons depuis un espace de vérité, en nous appuyant sur la confiance et sur la gratitude, c’est tout un autre réseau cérébral qui s’active.
– Le cortex préfrontal, qui joue un rôle central dans la régulation émotionnelle et dans la conscience de soi. C’est cette zone qui nous aide à mettre nos émotions en perspective, à ne pas réagir dans la peur, mais à rester alignés avec une vision plus large.
– Le système de récompense dopaminergique, qui libère de la dopamine, l’hormone de la motivation et du plaisir. Ce système est essentiel car il transforme une demande en manque, qui épuiserait notre énergie… en une demande en vérité, qui ouvre à la créativité et à la mise en mouvement.
– Et surtout, l’ocytocine, l’hormone de l’amour, de la confiance et du lien social. C’est elle qui nous donne cette sensation d’ouverture, de chaleur intérieure, de connexion à l’autre et au monde.
Des chercheurs comme Paul Zak, spécialiste de la neuroéconomie, ont montré que recevoir un cadeau, un geste d’amour ou même une simple marque de confiance, déclenche dans notre cerveau la même libération d’ocytocine que lorsque nous donnons. Autrement dit, donner et recevoir ne sont pas des expériences opposées, mais deux faces d’une même expérience relationnelle.
Et ce n’est pas tout. Une étude de l’Université de Zurich (Kosfeld et al., 2005) a montré que l’ocytocine augmente la confiance interpersonnelle. Cela signifie que plus nous recevons dans un climat de sécurité, plus nous devenons capables de redonner à notre tour, et de créer des boucles vertueuses d’amour et de coopération.
Concrètement, cela veut dire que lorsque nous recevons pleinement – un geste, un compliment, un regard – nous n’activons pas seulement des émotions agréables. Nous activons dans notre corps et dans notre cerveau les circuits mêmes de l’amour et de la connexion humaine. Recevoir devient littéralement une pratique neurobiologique de l’amour.
Alors, loin d’être une passivité, recevoir est un acte actif qui nourrit notre système nerveux, apaise nos peurs, et ouvre notre être à plus de confiance et de reliance.
Les neurosciences confirment que recevoir impacte directement notre système nerveux :
Activation du cortex préfrontal (régulation émotionnelle).
Libération de dopamine (plaisir et motivation).
Sécrétion d’ocytocine (hormone de l’amour et de la confiance).
Autrement dit, recevoir apaise le stress, ouvre le cœur et nourrit le lien social.
Mon expérience personnelle : recevoir comme guérison
Suite à une séance de coaching énergétique Succès Infini TM, une phrase s'est imposé à moi pour effectuer le tapping :« Recevoir est un acte d’amour. »
Une vision s’est imposée à moi : Marie-Madeleine donnant l’onction à Yeshua, et lui recevant pleinement, dans la dignité et l’humilité. J’ai compris que recevoir, ce n’est pas quémander : c’est honorer. C’est élargir notre capacité d’accueil à l’amour et à la lumière déjà présents.
Ecoute l'épisode de Podcast pour faire cette séance de tapping avec moi !
Comment apprendre à recevoir dans votre vie quotidienne ?
Voici quelques pratiques simples pour vous entraîner à recevoir chaque jour :
Dire « merci » à un compliment sans se dévaloriser.
Accepter une aide sans honte ni culpabilité.
Prendre le temps d’admirer la beauté (un lever de soleil, un sourire).
Accueillir un « je t’aime » sans détourner le regard.
Ces gestes, aussi anodins qu’ils paraissent, transforment profondément notre rapport à l’amour et à l’abondance.
La méthode Succès Infini™ : élargir votre canal du recevoir
Si vous sentez que recevoir vous est difficile, que vous tombez souvent dans le manque, la peur ou le contrôle, la méthode Succès Infini™ peut vous aider.
Grâce au tapping énergétique, elle permet de :
libérer les blocages inconscients,
apaiser le système nerveux,
transformer les croyances limitantes,
ouvrir un espace de confiance et d’abondance.
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Conclusion : Recevoir est une clé de transformation
Recevoir, c’est un acte d’humilité et de dignité. Recevoir, c’est accepter d’aimer et d’être aimé. Recevoir, c’est ouvrir son cœur à l’abondance déjà présente.
Chaque fois que vous recevez pleinement, vous participez à la circulation de l’amour dans le monde. Et c’est peut-être là le véritable succès : oser recevoir.










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